lundi 25 juillet 2011

Sex and the city (la serie pas le film!!)

Il parait que je ressemble à Carrie Bradshow.

Je ne suis pas blonde, ma garde-robe est incontestablement moins remplie que la sienne, et je ne porte quasi exclusivement que des ballerines... Mais j'avoue que le fait qu'un homme puisse trouver que l'on se ressemble elle et moi est une idée plutôt plaisante...

"Tu lui ressembles dans ta façon d'intellectualiser le sexe." Ça fait nana libérée je trouve!!

Il a certainement cru pouvoir me faire l'amour plus facilement après cette phrase, ou peut être que je le gave justement en voulant "intellectualiser" le sexe... Je ne sais pas...

Le fait est que sa phrase résonne en moi depuis 3 semaines.

Intellectualiser le sexe (et donc, les rapports humains) fait -il de moi une femme froide?

Intellectualiser le sexe me fait il passer à coté de "l'homme de me vie"?

Intellectualiser le sexe sous-entend que j'intellectualise tout le reste. Tout ce qui est moins personnel, moins intime...

J'ai besoin, avant de desirer un homme, de le trouver "cohérent". J'ai besoin de le "tester intellectuellement"!

J'ai besoin de poser un œil critique sur ce qui m'entoure pour calmer mon angoisse d’être comme tout le monde. J'ai peur de me retrouver à laminer petit à petit mes convictions profondes.

J'ai besoin de croire que je resterai fidèle à mes croyances, à mes incohérances... J'ai besoin que ceux qui m'entourent m'affirment que j'y arriverai.

Donc, oui, j'intellectualise mes relations amicales/ amoureuses!

vendredi 1 août 2008

Twix ou Kit Kat?

A partir de quel nombre d’exs, la femme (ou l’homme) change de statut pour devenir une salope (ou un tombeur!)?

Une fois que nous avons goûté aux délices de la chair, n’est-il pas plus logique de chercher à avoir la banque de données la plus complète / large possible ?

Combien dois-je "avouer" d’exs ? Combien de paires de seins mon compagnon est supposé avoir vu ?

Devrais-je feindre de trouver que la taille de son penis est tout à fait acceptable quand je pense que quand on a un aussi petit zizi, on devrait le cacher… ?

Devrais- je aussi ne pas orienter les (d)ébats pour ne pas le brusquer ? Lui laisser faire son "I’m The Man" les deux premières semaines… ?

En contre partie, si je déplore (!) la taille son penis, accepterais-je d’entendre qu’il me préférerait sans mes bourrelets ?

Si je lui dis qu’il s’y prend mal, serais-je prête à être comparée, sexuellement, à d’autres femmes?

Est-ce éthique de laisser quelqu’un nous presenter comme son ami(e) juste parce qu’au lit, ça se passe (plus que) bien ?!

Fi Khater Bélier sec!

Anonymat aidant, je peux oser affirmer que j’ai (très souvent) les idées arrêtées.

Je suis un critiqueuse pathologique, une de celles qui ont un avis sur tout.

Les gens qui disent "zwaj", "zouj" ,"zellije" me laissent perplexe !

Cherchent-ils à affirmer leur alphabétisme à tout prix ? Cherchent-ils à gagner le prix du meilleur "pronciateur" marocain ? (C’est assez fastidieux d’associer un Z et un J dans un même mot. Perso, ça irrite mes tympans…)

Pourquoi parler en darija si on parsème nos phrases de "siyara", "tan dden…" ou autres "men fedlek"… ?

Ca reviendrait a parler un français "usuel" en ponctuant nos phrases de mots made in Philippe le Bel…

J’ai découvert la blogoma en avril 2007. Grâce a un ami blogueur.

J’ai d’abord parcouru les pages de Yellowcake, Agitato et de Couscous poulette. Pour ensuite découvrir les autres (Hdidane, les commentateurs de Hdidane, les commentateurs des commentateurs de Hdidane….). Mais je ne me voyais franchement pas avoir un blog…

Il y’a un an exactement, j’étais dans une phase maniaque (dans le sens "presque" psychiatrique du terme !)… J’ai décidé de créer un blog, seulement, je suis loin d’être une lumière ès informatique !

J’avoue qu’il m’a fallu pas mal de temps pour comprendre comment ajouter/ poster un texte… Je ne sais toujours pas comment mettre une jolie photo…

Idane, en juillet dernier, j'etais une "JJJJellija" en accès maniaque !

Voilà!

mercredi 9 juillet 2008

Mea culpa

J'ai longtemps pensé que l'avortement (volontaire/ illégal) etait un choix de facilité. Pour moi, tomber enceinte sans le vouloir était le comble de la stupidité: On nous bassine chaque année, depuis nos 15 ans avec les moyens de contraception... "Quand on a les moyens de s'acheter son paquet de clopes, on peut se permettre une boite de Manix (ou une plaquette de pilule contraceptive)". Opinion bien proprette!



J'ai changé d'avis.



J'ai vu, en l'espace de deux mois, quatre de mes amies les plus proches tomber enceintes accidentellement. Quatre circonstances differentes, quatre réactions differentes, quatre "papas" paniqués (et un peu lâches pour certains), mais la même culpabilité.




"Cinq ans sans lui. Cinq ans se sont écoulés depuis.

J’ai arrêté de compter en 2002. J’ai arrêté d’avoir la notion du temps depuis six ans.

Pour moi, j’ai encore 22 ans. Pour moi, je ne suis jamais tombée enceinte. Non, pour moi, ma vie s’est arrêtée avec ma grossesse. Ma vie n’a plus rien eu de marquant depuis cette grossesse. Pourtant, j’ai rompu avec lui. Pourtant, j’ai refait l'amour. Pourtant, j’ai ri !

Depuis six ans, je suis entourée d’eau. Je ne nage même pas. Je ne coule pas non plus ! Je flotte ! Sans faire d’effort ! Le courant m’entraîne.

Il met dans ma route des individus que j’aurais pu apprécier. Des gens pas cons, pas bêtes, pas moches… Des gens intéressants quoi ! Mais depuis ma grossesse, rien ne peut être, j’allais dire comme avant… Attends, je cherche mes mots… Je reprends : Depuis ma grossesse, aucun événement ne peut avoir de relief. Tout est plat. Depuis ma grossesse, même la masturbation ne me garantit pas l’orgasme !

J’ai avorté. Il y a bientôt six ans.

J’ai avorté sans même métaboliser l’acte. J’ai avorté un jeudi matin.

J’ai su que j’étais enceinte, j’ai foncé tête baissée, je n’avais pas d’autre alternative. Il est venu avec moi, ce jeudi matin. J’étais toute de rouge vêtue ! Quand j’y pense ! Je trouve ça risible ! Rouge, couleur du sang, du sacrifice ! Tu parles d’un symbole !

Je l’ai fait, et je suis rentrée chez nous. J’ai pleuré toute la soirée, seule dans ce putain de lit ! Et deux jours après, on a refait l’amour. Encore plus souvent qu’avant. On faisait l’amour parce qu’on avait rien à nous dire ! On faisait l’amour pour pouvoir fermer les yeux et pas nous voir !

Il avait trois mois. Trois mois. Je vomissais, je somnolais… Elle faisait déjà sa loi, cette petite chose ! J’ai refoulé ma grossesse. J’étais convaincue d’avoir un retard, un retard de deux mois ! A aucun moment, je n’ai pensé que je pouvais être enceinte.

Pour moi, mon ex n’est plus mon ancien fiancé. Mon ex n’est plus le premier homme avec qui j’ai fait l’amour, le premier homme à qui j’ai dit je t’aime… Il n’est pas le premier, c’est le père de mon enfant. Quand je pense à lui, je ne pense pas à nos trois années ensemble, je pense à ces trois mois !

Que veux tu que j’espère du "volet" sentimental de ma vie ?! Que veux tu que j’espère ?

Je suis désabusée ! Rien de pire ne peut m’arriver ! Rien de plus marquant ne peut m’arriver, sauf peut être la mort ! Je n’ai pas pour autant des idées suicidaires… Je fais pas dans le Kurt Cobain ! Mais je n’attends plus rien de la vie.

Je ne regrette pas d’avoir avorté. C’est un choix que j’ai du prendre. C’est la vie !

Seulement, je ne méritais pas d’avoir à faire ce choix ! Je ne méritais pas de perdre ma joie de vivre !

J’ai perdu six ans à refouler ma colère. J’ai passé six ans à colmater les brèches, à taire ma haine.
Je n’ai volé personne, je n’ai violé personne. Pourquoi faire de moi un monstre ? Pourquoi me condamner à l’anesthésie affective ? Pourquoi ai-je eu cette éducation culpabilisatrice ? Avorter est une punition ? Mais de quoi ?!

Depuis le curetage -parce que c’était un curetage- je n’ai pas de plan, je ne me projette pas. Je suis le mouvement ! Je m’engage dans des histoires sans lendemain.

J’ai longtemps joué à quitter le père de mon enfant. J’ai repris avec lui pour pouvoir parler. Pour pouvoir refaire vivre notre bébé. Je ne faisais que parler de lui, du prénom qu’il aurait du avoir, de sa chambre, de son lit, des histoires que j’allais lui lire…

Quand il refusait de participer à mon délire, je me montrais plus glauque, je lui demandais alors s’il avait une idée de là où il s’était décomposé, entouré d’appendices purulentes et de matières fécales… Il a du être mangé par un chat… Ou peut être par un rat… Je devais le faire réagir. On devait parler de lui.

Lui, voulait retrouver la fille qu’il avait aimé, il voulait "construire". Il voulait l’amour, les dessous sexy, les week-ends en amoureux, les dimanches chez les parents… Je trouvais ça indécent ! Comment pouvions-nous continuer à vivre comme avant ?! Comment pouvait-il vivre sans penser à notre bébé ?

J’ai fini par comprendre que je ne pouvais lui donner ce qu’il attendait de moi, que je n’étais plus l’insouciante gamine qu’il avait aimé au début ! Il ne comprenait pas non plus ma fixation sur ce petit. Il ne comprenait pas que je résume notre histoire à "ce fœtus qu’ [il] détestait de [m]’avoir changée autant".


J’ai l’impression d’avoir déjà tout vécu. L’histoire d’amour, la vie de couple, le souab avec la belle famille, la grossesse, les nausées, les hypersomnies… Tout ! Qu’est ce que je peux vivre de plus ? Une autre histoire d’amour ? Une autre vie de couple ? Un autre bébé ?! Non. Ca serait oublier mon passé. "

mercredi 14 mai 2008

Dirty Dancing

Je trouve qu'il n'y a pas plus affligeant que les parades nuptiales. Parades nuptiales humaines, cela va sans dire. Les animaux sont plus gracieux.


Des fois, ce sont les voisins de tables dans le resto (ou le café). Ils sont là, à parler de leurs boulots, de leurs parents, de l'acquisition de l'appartement pour monsieur, de la promotion de madame... Ils s'extasient devant leurs points communs. Elle fait semblant de ne pas avoir faim, il fait semblant de ne pas regarder les prix des plats...

Ils découvrent, émus, que la cousine de sa voisine (à elle) est mariée à l'ami de classe de son oncle (à lui)... Decidement, le monde est petit!!! Ils n'ont bien entendu toujours pas évoqué les sujets qui fâchent (l'ingérance des parents dans leur futur "vrai" couple, le nombre officiel d'exs...).

Et moi, je suis là, à les écouter débiter leurs conneries pré-coitales... Mon Dieu ce que c'est prévisible, un couple!



Des fois, j'interviens en tant que conseillère conjugale: Je prodigue des conseils (foireux) à mes amis en phase de conclure. J'avoue être la première surprise par cet excès de confiance et ce manque flagrant de discernement! En même temps, être mon ami est dejà une preuve de stupidité...

C'est ainsi que je me retrouve à discuter de sujets existentiels comme la tenue à porter lors du prochain rendez-vous, à analyser le premier "ma puce" (et pas "ma chérie"), son signe astrologique, et le metier de sa mère.

Et parfois j'avoue que des amies me demandent d'écrire des messages d'amour "mais pas trop" ("mat 3iy9ich 3awoud!") à des garçons que je connais à peine, que je trouve même pas mignons, et qui répondent souvent par des "wé 7biba, moi aussi, tu m mank tro!". La carrière de nègre n'est pas faite pour moi.




Mais le top, c'est lorsque deux de mes amis ont des atomes crochus. Quel supplice pour moi!

Mes amis, jusqu'ici pas cons, pas bêtes, pas nunuches... se transforment en gros bisounours-nain timide de Blanche Neige: Les yeux se baissent, les joues rougissent. On parle du boulot "trop stressant" de la miss. "C'est trop! Tu es trop gentille, tu devrais être plus ferme!!".... "Non, c'est toi qui es adorable d'écouter mes jérémiades"... Non mais je rêve!

On ne devrait pas voir nos amis aussi... nus! Il manquerait plus qu'ils nous invitent à les soutenir pendant qu'ils font l'amour ou quand ils font caca...

Le pire, c'est qu'après, je suis supposée analyser la même scène DEUX FOIS, jurer n fois à la puissance deux, que "non, il-elle n'a rien dit", que "non, je n'irai pas lui dire qu'on s'est parlé", que "ouiiiiiiiiiiiiiii, tu as un ticket to ride!"...



Et puis, des fois, je suis l'une des protagonistes de la parade... Mais c'est pas la même chose!

jeudi 24 avril 2008

Ta7yya fanniya

J'aime beaucoup Daniel Day Lewis.

Je ne connais pas tous ses films, ni sa date de naissance, mais, ce monsieur m'impressionne.

"La ballade de Jack et Rose" est un film qui a été presenté au festival du film de Marrakech il y'a de cela quelques années. Je pense Day Lewis avait gagné le prix de la meilleure intepretation masculine. Je ne suis pas sure du tout...

Ce n'est pas le film de Day Lewis que je prefère, mais ce film a quelque chose de profondement déprimant.

Day Lewis est un ancien hippie, qui vit presque en reclus dans une île. Il campe sur ses principes, dans son monde qu'il veut parfait, pour lui, et pour sa fille. Il a vu sa communauté partir, et refuse toute concession.

Il se croit libre, on le croit convaincu par le mode de vie qu'il a choisi... Mais, on finit par comprendre qu'il est rongé par le doute. La peur d'avoir mal fait les choses, d'avoir mal preparé sa fille à la vie "réelle", la peur d'avoir été intransigeant, condescendant, limite snob!

Il se croit libre, mais est finalement confronté à ses propres limites. Lui qui a réinventé son monde ne peut pas réinventer son surmoi.

Ce film a quelque chose de déstabilisant. D'abord parce qu'on vit la désillusion de Jack, on ressent son amertume. Ensuite parce qu'on aimerait tellement qu'il se déleste de sa culpabilité!!

J'ai repensé à ce film hier soir.

Je suis sortie avec des amis. On est partis dans un pub pas du tout in.

Choix volontaire de petits bourges qui pensent etre moins snobs que leurs connaissances parce qu'ils ne s'entassent pas dans des pubs à la mode où il est de bon ton de montrer (négligemment) sa dernière montre qui, evidemment, coute la peau du cul.

On était tous un peu pompettes quand une des pierres roulantes marocaines est montée sur scène (?). Cheveux noirs bouclés, des cernes sous les yeux... "Ta7iya min al 7ay Mou77ammadi". Meeeeeeeerde! Je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie terriblement genée.

Comment un gars pareil, qui a vécu autant de choses, qui a fait partie d'un groupe aussi mythique peut se retrouver à chanter dans un pub borderline, pour des jeunes qui ne connaissent que quelques refrains des chansons qui ont accompagné toute une génération...

Il a commencé à chanter, il avait l'air habité. Il était habité! Son regard était figé, il était ailleurs. Puis il redescend sur terre! "Chnou bghitou nghenni likoum?". Je m'enfonce dans mon fauteuil. "fine ghadi biya..." (Le refrain le plus facile à retenir sans doute...).

Un homme, la cinquantaine, chante avec lui en fermant les yeux. Certains frappent des mains en ne saisissant pas la tristesse de la chanson. Je réalise que moi non plus, je ne comprends pas tout ce qu'il dit. Je me sens alors encore plus mal! Vivement qu'il s'en aille khlass! Comment se fait-il que je connaisse par coeur certaines des chansons de Dylan (et de Bon Jovi, mais ça, c'est une autre histoire!) et même pas une des leurs?!

Je pense alors à Scorsese... Gangs of New York... Day Lewis... Jack et Rose... Je déprime encore plus...

Et puis merde! Je ne suis pas sortie pour culpabiliser!

C'est à ce moment là que je décide qu'il n'est pas un "vrai" Nass El Ghiwane , et qu'il n'a du faire partie d'aucune de ses differentes versions remaniées du groupe... C'est vrai en plus: Comment je peux être sure que c'est bien un membre du groupe?! Je ne connais meme pas toutes leurs chansons!

Je pense avoir culpabilisé pour mon petit confort. J'ai reçu en pleine gueule, moi pseudo-gauchiste, vraie fahima, ma bourgeoisie mal assumée. Le temps d'un film... Et de trois chansons.

mardi 22 avril 2008

Mari à tout prix!

Je m'emmerde ces derniers temps.

En fait, je ne sais pas quoi écrire.

Vais-je tomber dans le piège du journal intime d'ado attardée? Vais-je donner mon opinion de fahima confirmée sur la politique marocaine, l'état de nos écoles et nos hopitaux et autres hypocrisies sociales qui me gavent?


Je vais bientôt avoir 24 ans. C'est très jeune, enfin, je trouve!

Mais, autour de moi, je vois que ça ne fait pas jeune du tout.

Mes tantes commencent à sortir des "3e9ba lek" qui m'etaient jusqu'ici epargnées.

Ma formation oblige, je suis en période de stage pour toute l'année à venir (obligée de valider des stages pour avoir mon troisième cycle). Et je me retrouve dans un monde qui me parait un peu different de ma fac crasseuse avec son ambiance pas prise de tête...

Autour de moi, au boulot, que des femmes: Des "je suis pratique, je me maquille pas", des minaudeuses, des voilées, des rousses, des blondes, des semi-voilées... Je débarque, première question :

Elle: "Tu es mariée?"

Moi: "Euh... (sourire surpris) non!"

Elle: "Aah (sourire encore plus embarassé), mais tu as quelqu'un quand meme!?!"

Moi: "Euh... oui?!"

Elle: "(soulagement!!) iwa allah y souwweb".

Allah y souwweb quoi au juste?!

Je decide de m'offrir de la lingerie. Je rentre dans un magasin que je trouve plutot sympa. Et là, pour la première fois de ma vie, je sors deprimée d'une séance de shopping: "désolée MADAME, on n'a plus votre taille". Ana madame?! Lahla y 7yik!

Est-ce en rapport avec la lingerie? Ou je parais plus vieille qu'il y'a six mois?!

J'ai deux copines (que je commence à éviter) qui sont obsedées par le mariage. Elles peuvent passer une heure à parler de leur malchance, des oulad l7ram qu'elles croisent dans les cafés (en meme temps, se faire draguer dans un café...), des concessions eventuelles qu'elles sont capables de faire pour lui, de la meilleure neggafa de la place, et de Rahal (qui est un peu depassé selon elles...).

A partir de quel âge suis-je supposée angoisser pour mon patrimoine génétique?

A partir de quel âge assister à un mariage devrait me rendre jalouse?

Suis-je normale de ne pas chercher un mari?!